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Mariage ou Le ciel s'est dérobé sous mes pieds
70' pièce pour 2 danseurs et un ensemble de musique balkanique entre extérieur et intérieur, mairie et théâtre..
possibilité d‘organiser un vrai/faux mariage préalable à la représentation chorégraphique, de la mairie au théâtre en passant par l’église avec les danseurs et les musiciens. Un cortège festif et participatif à travers la ville, éventuellement préparé avec les habitants et/ou partenaires intéréssés (social, hospitalier, éducatifs, commerçants...)
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Avec cette création, Mélanie Marie et Nicolas Maurel prennent plaisir à revenir au duo/dialogue, point de départ de leur collaboration. Accompagnés des Slonovski Bal (traduire le bal des éléphants), ensemble de musique balkanique aux sonorités surprenantes, incroyablement joviale et jubilatoire avec cette subtile nuance de mélancolie si chère à l’âme slave, les chorégraphes se saississent de l’imaginaire collectif comme de leur propre vision et questionnement pour proposer une histoire en devenir à un moment fort de la réalisation personnelle de deux êtres qui décident de partager leur vie.
Le puplic devient témoin d’un mariage définitivement décalé et peut-être même un peu sauvage...
Cette création chorégraphique et musicale est bien plus que la mise en scène de la cérémonie pouvant unir deux personnes. Elle marque avant tout la rencontre de deux jeunes équipes artistiques de danse contemporaine et de musique balkanique. A priori, on ne les voit pas souvent ensemble. Pourtant, à la lumière du sujet abordé dans cette pièce, la musique et la danse sont pour beaucoup et dans de nombreuses cultures indisociables et indispensables à la réussite d’une bonne soirée et peut-être au delà. Ainsi, dialoguent au fil des scènes de ce spectacle, la danse et la musique d’un mariage un peu spécial : de la rencontre à la fusion, de la découverte à la reconnaissance, de la passion à la haine...
avec Mélanie Marie et Nicolas Maurel : danseurs - chorégraphes ; les Slonovski Bal ( http://www.slonovskibal.com/ - http://www.myspace.com/slonovskibal) :
Volan Berthou : tapan, Antoine Girard : accordéon,
Ersoj Kazimov : derbouka, Daniel Puhek : contrebasse, Tosha Vukmirovic (direction) : sax - clarinette, Branislav Zdravkovic : guitare - chant ; Jean-François Cavro : environnements sonores, Alexandre Jarlégant : création lumière, Lin Delpierre (http://www.lindelpierre.net) : vidéo, Andréa Guérot (http://ailleurs.chaosklub.com/) : création costumes
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Créée en résidence au Théâtre de Chartres, à l’Espace des Arts et Technique de Randonnai en partenariat avec l’ODC de l’Orne, à l’Espace Danse de la ville de Falaise, au Centre National de la Danse à Pantin et au Centre Culturel Paul Baillart de Massy - scène conventionnée pour la résidence, Mariage a été présentée pour la première fois en mai 2009 au Festival La Danse de tous les Sens - Association Chorège à Falaise, puis au Festival Danse au Coeur à Chartres et dans la programmation des Scènes Euréliennes. A voir prochainement à Néron (28) le 3 octobre et au Théâtre de Chartres le 6 novembre 2009. Présentée également en mai 2010 au Théâtre Roger Ferdinand de Saint Lô (50) en partenariat avec le Printemps Balkanique.
Mariage
(duo)
Bien plus qu'une rencontre.
Bien au-delà de la rencontre.
Les deux corps se connaissent bien.
Ils se sont déjà effleurés, éprouvés, mélangés...
Bien loin, si loin, peut-être trop loin des premiers émois, des premiers frissons et pourtant.
Ces précieuses émotions sont encore là. A peine perceptibles mais elles sont bien là.
Moments éphémères mais encore magiques. L'espace d'un instant, un court instant, un trop court instant...
Puis tout recommence...
Je ne pense pas que nous soyons fait pour vivre seul.
Mais sommes-nous fait pour vivre à deux... au quotidien ?
L'autre ? Celui ou celle qui, par moment, nous renvoie notre propre image. Celle que l'on n'a pas forcément envie de voir, celle que l'on ignore, celle dont on essaie, en vain, de se débarrasser...
La vie à deux : de la rencontre à la fusion, de la découverte à la reconnaissance, de la passion à la haine.
Celui ou celle dont on dépend, celui ou celle qui nous aide à avancer, à tenir debout. Celui ou celle dont on ne peut plus se passer et que l'on finit toujours par haïr pour mieux l'aimer...
Comment ne pas sombrer dans les rapports de force ?
Du jeu à l'enjeu, il n'y a qu'un pas...
Au centre de cette rencontre : le corps, vecteur de tous nos sentiments, de toutes nos pulsions ; et si nous l'écoutions d'avantage ?
Lorsque nous devenons fous, l'est-il aussi ?
Laissons-nous guider par ce corps, ces corps. Ils s'étreignent, se repoussent, tremblent, sanglotent, se soutiennent, s'appuient l'un sur l'autre, se transpercent, se pénètrent...
Vivons cet instant comme une cérémonie : moment intime, scène universelle... Toujours plus fragile.
Mélanie Marie - avril 2008 |
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